Onegin et Lensky - deux chiffres clésla création immortelle de Pouchkine. Et pour réaliser le concept de l'auteur, clarifier l'idée du poète est impossible si vous ne vous adressez pas à l'analyse de ces personnages. La citation de Onegin et Lensky est le but de cet article.

"Nous avons tous appris un peu"

Quelle était l'éducation des personnages principaux? Commençons par Eugène, qui a grandi sans mère, a été confié à des tuteurs et a reçu une éducation typique de l'aristocratie du XIXe siècle. Il «pouvait parler assez français», alors qu’une connaissance approfondie du russe, langue maternelle, n’était pas nécessaire à cette époque. Eugène savait comment se comporter à la lumière, qui reconnaissait qu '"il est intelligent et très gentil". Pouchkine, non sans ironie, parle d'un certain désordre dans la formation du protagoniste. Onegin "en savait assez en latin" pour signer la lettre et analyser deux épigrammes. J'ai lu les classiques anciens, mais "il ne pouvait pas distinguer l'iamb de trochee ...". En même temps, il était plus éduqué que ses contemporains. Eugene lisait les travaux d'Adam Smith et s'intéressait donc à l'économie politique. Et bien qu'il fût un philosophe de dix-huit ans (comme le montre la citation ironique de Onegin), sa perception critique de la réalité le distinguait favorablement parmi les jeunes hommes confinés à un ensemble de livres de lecture «pour gentleman».

Quant à Lensky, l'auteur l'appelait dans le texte "un étudiant à moitié russe" qui, de l'Allemagne brumeuse, apportait "l'érudition". Il aimait la philosophie et l'art de la versification.

"La détrempe l'attend sur ses gardes"

La citation caractéristique de Onegin du premier chapitreCela prouve que le personnage du héros de Pouchkine était complexe, ambigu. Eugene, comme la plupart de ses contemporains, passait son temps à regarder les bals, à la recherche d'aventures amoureuses, essayant de remplir de quelque chose sa «paresse désireuse». Onegin n'était pas étranger à faire semblant («combien de temps il aurait pu être un hypocrite»), flatterie, mais Yevgeny était capable de refroidir les épigrammes caustiques avec le froid. Mais bientôt, il comprend la futilité du monde. Comme le disait le héros lyrique d'un poème de Lermontov: "Et la vie ... une telle blague vide et stupide."

À propos, la citation de Onegin etPechorina de «Un héros de notre temps» révèle beaucoup de points communs entre les deux personnages, notamment leur aversion particulière pour l'existence humaine («La vie n'en vaut pas la peine alors ... prenez garde»). Cela fait des héros ensemble et le désir de se retrouver dans certaines entreprises. Eugene agira différemment seulement si le désir de Grigory Pechorin se traduit par des expériences presque démoniaques sur le destin des individus. Tout d'abord, il se tourne vers la créativité, mais "rien ne sort de sa plume". Dans le deuxième chapitre, le héros s’essaye même à des activités pratiques, mais également sans succès: un dur travail évoque en lui un sentiment de dégoût.

Une autre chose - Lensky, qui n'a pas eu le temps de disparaître"Débauche de lumière froide." C'est une personne très ouverte et sincère. En même temps, sa silhouette n’est pas irréprochable: le narrateur note que «le but de la vie… était un mystère pour lui». Ainsi, comme le montrent les citations caractéristiques de Onegin et Lensky, le caractère et le destin des jeunes avaient beaucoup en commun. Et lui et l’autre n’avaient pas de terrain solide sous la main, des objets qu’ils pourraient consacrer toute leur vie.

"... Regarde les Napoléon"

Les idéaux de Onegin sont indiqués indirectement par sa descriptionchambres avec l'image de Napoléon et un portrait de Byron. Les deux personnages étaient les maîtres de l'esprit de la jeune génération de cette époque (nous rappelons au moins Andrei Bolkonsky du roman épique de Tolstoï). Dans leur mention, on peut voir une sorte d'adieu original du narrateur à l'ère romantique et extravertie.

Lensky reste fidèle aux valeurs éternelles -amour et amitié, car le héros croyait que "l'âme de l'indigène doit s'unir à lui". Selon Vladimir, les vrais amis sont capables "de faire honneur à ses chaînes."

“Le fan de Kant. Et le poète "

De ce qui précède, l'attitude des héros suit.à la poésie. La caractérisation ci-dessus de Onegin concernant iamba et trochee montre qu'Eugene, s'il commençait à écrire un chef-d'œuvre littéraire, ne se serait certainement pas tourné vers une forme poétique. Il ne craignait pas la poésie, même s'il en comprenait à peine le véritable objectif. Quant à Vladimir, le narrateur utilise le mot «poète» comme caractéristique et même prophétise son destin lié à ce domaine d'activité.

"Il n'y a pas de charme pour ça ..."

La citation de Onegin continue. Une attention particulière est attirée sur la relation du héros avec le sexe opposé, et pas seulement parce que l'histoire d'Eugene et Tatiana est essentielle à l'intrigue du roman. L'évaluation par le protagoniste de ce grand sentiment s'avère être une preuve directe de la façon dont son existence était vide. L'auteur du premier chapitre mentionne qu '«une des sciences les plus difficiles de toutes», Onegin connaissait la «science de la passion de l'appel d'offres». Dans les affaires amoureuses, Eugène était considéré comme invalide et abordait ses relations avec beaucoup de pragmatisme. Pour une autre victoire de l'amour, il a utilisé plusieurs astuces: un regard «rapide et doux, des blagues et des flatteries». Cependant, bientôt "il n’est pas tombé amoureux des beautés" et "est parti sans regret", raconte la description de la citation de Onegin. Et les sentiments de Tatiana, si tendres et naïfs, même s’ils se présentaient sous l’influence de romans sentimentaux, étaient touchés par Eugène.

La réponse à la lettre de la fille était le refus.bien-aimé (le terrible "je t'aime de l'amour de mon frère") et plus encore que cela - un sermon de sa part. «Apprenez à gouverner par vous-même», condamne-t-il, de manière didactique, sans penser à la cruauté de ses paroles. Bien sûr, si l'amour n'existe pas, à cause d'une plaisanterie ridicule, il est permis de tuer un ami en duel et si la famille est en difficulté, les sentiments d'une très jeune fille peuvent-ils être considérés comme des choses authentiques? Et Vladimir, qui est «obéissant à l'amour», se manifeste d'une manière complètement différente dans les relations amoureuses. Il est constamment avec sa bien-aimée, marche avec elle et est même prêt à lui écrire des odes, mais seule Olga "ne les lit pas".

Conclusion

Citer les caractéristiques de Onegin et d'autres.personnage, Lensky, touche à sa fin. En conclusion, il reste à ajouter que le principe de contraste dans la construction de ces images n'est pas accidentel (rappelez-vous: «Ils se sont rencontrés, vagues et pierre», etc.). En présence d'un grand nombre de caractéristiques communes - les deux propriétaires, les deux sont, dans une certaine mesure, des "personnes redondantes" - Onegin et Lensky sont complètement opposés. Et cela est dû aux spécificités de la méthode de Pushkin. Si Vladimir a les traits d'un héros exclusivement romantique, alors l'image d'Eugène témoigne d'une nouvelle méthode: le réalisme.